• Etape 5

ETAPE 5 :  de Ourense à Santiago de Compostela
(du 22 au 23 septembre 2024)

Dimanche 22 septembre : Ourense – Cea (23km)
C’est reparti, ce matin, doucement et dans le brouillard. Comme toujours, sortir d’une grande ville n’est pas simple et en plus, la première partie de cette étape est assez physique. La première borne de la journée indique 103km et bien entendu, la borne 100km n’existe pas. Nous avons rattrapé les Croates qui ont déballé un drone pour faire un bout de film dans un beau sous-bois tout vert. D’ailleurs, tout est bien vert sur cette étape et le chemin alterne entre goudron, pierre, sable et humus. On traverse des villages où les maisons s’écroulent et on longe aussi parfois de belles propriétés aux pelouses impeccables…

Lundi 23 septembre : Cea – Santiago (78 km… en bus, mais quand même 12 km de marche!)
L’état de la cheville de mon compagnon de camino s’étant aggravé et les conditions d’hébergement devenant plus difficiles (albergues fermées, feria jusqu’à 4 h du matin à Cea, pèlerins de plus en plus nombreux et bruyants), nous avons décidé de terminer raisonnablement et de faire les 78 km restants en bus. Chose pas aussi aisée qu’on pourrait le penser car il faut déjà savoir s’il y a un bus, où se trouve l’arrêt, et les horaires. Rien n’est écrit, tout est fluctuant et il faut aller à la pêche aux renseignements chez les habitants.
Nous avons découvert vers midi la nouvelle gare routière de Santiago, assez déroutante pour moi qui avais pratiqué l’ancienne les fois précédentes, et nous nous sommes enquis d’un hébergement pour le soir. Galère!  Car c’est une semaine de congrès et de rassemblement de jeunes. Finalement, l’office du tourisme nous a indiqué une pension où nous avons pu avoir une chambre à 200 m de la cathédrale…
Puis nous avons pu aller à l’accueil français des pèlerins où on nous a offert des billets pour la visite du Portail de la Gloire, gratuit auparavant mais à un prix prohibitif maintenant. Nous avons également assisté à une visite guidée de l’extérieur de la cathédrale pendant une heure et demie, très enrichissante.
Le soir, après un superbe dîner, nous sommes allés photographier l’ombre du pèlerin fantôme, mystérieuse…
Pour moi, le voyage ne s’arrête pas là car j’ai repris contact avec Daniella, de mon premier camino, et je vais faire un petit séjour chez elle à Barcelone sur le chemin du retour…
Pas de regrets d’avoir pris la décision “d’abandonner” même si près du but et après environ 700 ou 800 km de Via de la Plata.

Pour percer le mystère du pèlerin fantôme, cliquer sur l’image :